Planche N°1 / echanges communes
Pour ceux qui sont loin, nous pensons à Denis qui ne pourra pas suivre les tenues ni les réunions informelles alors nous avons créé ce BLOG afin d’échanges quelques idées et travailler un peu nos cerveaux et nos cultures générales
Ce thème ci-dessous a été diffusé dans un groupe d’entre-aide (ASIE) , nous semble parfait pour lancer notre premier débat en espérant que Denis puisse nous donner des notions Bouddhisme en la matière puisque il est aujourd’hui sur place et bien gâté par la chance de rencontrer des moines et des sages au LAOS
On ne doit jamais parler négligemment, mais au moment et au lieu convenables. Si l’on n’a rien d’utile à dire, on devra garder un « noble silence »
Davy Kéne a écrit :
En effet chaque parole à sa raison.
Quand on a de la haine alors on dit des choses méprisantes
Quand on veut attaquer la réputation et l’honneur de quelqu’un alors on calomnie
Quand on veut tromper quelqu’un on dit des mensonges
Quand on est en colère contre quelqu’un alors on l’injure
Ces paroles fauches sont inutiles car elles n’apportent jamais de bonnes choses à personne.
D’ après la définition, la parole « C’est la faculté ou action d’exprimer sa pensée par le langage articulé ». On peut donc dire que l’homme est l’image de sa pensée car les mots relèvent de ses états mentaux et de ses attitudes mentales. La parole est source de guerre ou de paix.
C’est dans quatre nobles vérités que le Bouddha, nous a donné ses enseignements sur la pensée juste, la parole juste,…
La Parole Juste nait de cinq critères : la parole vraie et bénéfique, prononcée au bon moment, poliment et gentiment, avec une authentique bienveillance, et sans aucune intention de rabaisser la personne ou de la rendre malheureuse.
Le Bouddha conseilla un jour à son fils Rahula : « Avant de parler, demande-toi : « Ces paroles que je m’apprête à prononcer vont-elles occasionner du chagrin à moi ou à l’autre ou aux deux Auront-elles des conséquences désagréables ? »
Mais il ne faut pas fermer les yeux à tout. Notre système d’entraide impose des critiques (échanges) mutuelles donc le silence n’est pas la solution. Le BOUDDHA critique ses disciples qui s’isolent des autres moines par le silence.
Dans la Franc-maçonnerie, le silence est d’or uniquement pour les apprentis car ils sont besoin de tailler leur pierre brute c’est à dire leur travail intérieur. Comme le silence apaise l’esprit, il permet aux apprentis de bien écouter pour mieux comprendre donc pour mieux apprendre. Il faut avancer progressivement dans le chemin de la lumière vers la parole donnée en compagnon et toucher la parole maitrisée au niveau de Maitre.